Vous avez aimé Masmonteil épisode 1 , je suis sûr que vous allez adorer l'épisode 2 , mais ceux qui n'ont pas aimé l'épisode1 vont détester l'épisode 2.

Pour ceux qui avaient besoin de preuves et aussi pour les autres. Cliquer :

 

 

 

 

 

Au pays de l’affaire d'Outreau et des petites amnisties entre amis

 

J’ai découvert l’expertise judiciaire

en la personne de Monsieur Yves  Masmonteil :


Architecte à Sainte Fortunade 19490 et expert auprès du tribunal de Brive

 

 

Un différent avec un client me fait découvrir l’expertise judiciaire, pour un problème concernant des travaux sur une rénovation. Tout d’abord présentation plutôt aimable, un peu tendue, ce qui est normal ; visite des lieux et débats sur les différents points qui font litige.( j'étais spécialisé dans les restaurations de maison)


Je rappelle à l’expert qu’en février 2003, je constate la présence anormale d’humidité dans l’angle de la salle d’eau et décide de faire des fouilles à l’extérieur, cette partie étant enterrée.

Bien sûr je découvre un mur infiltré, en de très nombreux points, de racines d’arbres ; celles-ci se trouvant évidée de leur cœur, elles se transforment donc en joyeux entonnoirs. Il faut préciser qu’il s’agit de la réhabilitation d’une ruine laissée à l’abandon durant de très nombreuses années ; et ces racines sont celles d’arbres qu’il m’a fallu arracher afin d’accéder à la maison.


La terrasse : avant que ne soient mises en place les gouttières du toit la surplombant (et avant que ne soit faite l’étanchéité finale incorporant un caniveau évacuant  les eaux), toutes celles-ci venaient s’écouler à l’aplomb de ce mur percé de racines. Vous imaginez donc la quantité d’eau contenue dans le mur, celui-ci étant, en plus, bâti en grès, pierre on ne peut plus poreuse.


Suite à ce constat nous procédons à la mise hors d’eau de la paroi ainsi qu’au drainage du mur, mais nous prévenons les clients qu’il faudra plus d’un an de soins attentifs pour que puisse s’évacuer cette humidité (les soins consistants à maintenir une aération des lieux et de tant à autre un peu de chauffage d’appoint, hors période hivernale, bien sûr).


C’est d’un commun accord que nous convenons du protocole et pour que les choses soient plus claires, je décide de prendre à ma charge le remplissage  de la cuve de gaz, environ mille deux cents euros afin d’indemniser ces personnes qui, dans un premier temps, refuseront, puis se laisseront convaincre.

 

Tout cela pour vous dire que le litige est dû à une plainte déposée en septembre 2003, vous savez, l’année où la sécheresse a coûté la vie à environs quinze mille personnes et tant et tant de végétaux par manque d'eau en surface , devinez quel est le propos de la plainte : présence d’humidité due à des infiltrations.


Je pense que le cas d’une plainte pour excès d’humidité en septembre de cette fameuse année est, et restera, unique. Je dois dire que nous avions beaucoup ri à l’époque et nous en rions encore.


Tous les accords seront niés par les clients, bien entendu, et ils iront même jusqu'à écrire que l’indemnité venait en compensation de volets absents sur le bâtiment, malheureusement celui-ci se trouve équipé de fenêtres sécurit afin, justement, qu’il n’y ait pas de  volets.

 

Dés le début de l’entretien, je suis surpris par l’expert qui me dit ne pas connaître la marque d’un matériau  que j’ai utilisé, il se trouve que celui-ci est produit par le premier fabricant européen de produits destinés au bâtiment.
Moment de silence, mais nous continuons.
Un des problèmes se situe sous une terrasse qui se trouve mesurer 16m2 environ et ne voit-on pas apparaître sur le compte-rendu de l’expert une terrasse de 30m2 ? Vous avouerez, je l’espère, que l’erreur est plus que colossale (il s’agit, bien entendu, d’un expert et non du jeu des milles francs).


Ce monsieur procède à un test d’écoulement qu’il trouve concluant mais ne manquera pas de préciser dans son rapport que la pente n’est pas suffisante. Je ne vois pas bien sur quelle base, car ce monsieur n’a utilisé ni mètre , ni niveau afin de procéder à un minimum de mesures, mais effectivement si l’on double la surface cela peut diminuer d’autant la pente, j’en conviens.
Je suis retourné sur les lieux avec un appareil de mesure ; la pente dépassait le minimum obligatoire mais, il est vrai, pour 16m2.


Je continue l’énoncé car il le mérite, vous allez voir.
Dans un premier temps, l’expert dit que le procédé mis en œuvre pour l’étanchéité de la terrasse n’est pas conforme. Il est, j’en conviens, particulier, mais totalement efficace, ce que, monsieur l’expert finira par accepter. Il conclura dans son rapport que la présence d’humidité se fait par les côtés de la terrasse. Mais, comble de l’humour, la seule paroi qui se trouve concernée par la présence d’humidité se trouve, à son aplomb, au milieu de la terrasse. C’est-à-dire à environ 1,50m à 2m de tout bord( si ce n'est un muret récemment construit et pourvu de plusieurs films plastique dans sa hauteur), et à plus de 1,50m sous la terrasse pourvue, elle, de trois films plastique et deux d’étanchéité ainsi que trois dalles-béton de 7 à 8 cm d’épaisseur chacune, la dernière étant hydrofugée dans la masse. (Nous avons fait tester un seul film chez huissier pendant 6 mois ; pas une seule goutte d’eau n’est passée au travers.)


La pièce où se trouve le litige, pourvue de quatre côtés comme d’habitude, en a trois directement à l’aplomb des bords de la terrasse. Et, vous avouerez que ce n’est pas de chance, la seule cloison qui pose problème se trouve en être très éloignée. Par contre, elle se situe très précisément dans l’alignement des fameuses racines, ce qui est normal puisqu’il s’agit du même mur, qui se trouve protégé depuis février 2003 (point qui fut précisé à l’expert en début de réunion); mais “que nenni” Monsieur le Zexpert considérera la chose comme anecdotique.

 

Allons dans cette fameuse salle d’eau (qui, au moment de la plainte, présentait effectivement quelques cloques sur 30cm2 environ et les stigmates de moisissures sur une partie de la paroi). Mais il est important de rappeler que nos joyeux acquéreurs se sont envolés pour le Mexique pendant trois semaines alors qu’ici nous baignons dans plus de quarante degrés et que, bien sûr, alors qu’il y avait eu accord (oral sinon, c’est trop simple !) sur le fait qu’il était nécessaire de maintenir une aération, cette pièce se trouva fermée pendant ces trois semaines. Comme nous, elle a sué ! Si nous suons trop longtemps dans des vêtements étanches, nous avons de fortes chances d’attraper une bonne mycose. Il en est de même pour une paroi et, comme je l’ai précisé, il s’agit bien de stigmates et non de moisissures permanentes, celles-ci ayant disparu après quelques heures d’aération.

 

Lors de l’expertise, nous constatons que les cloques se sont très nettement étalées. Mais sur le sol la présence d’une marque plus humide, tout à fait rectangulaire (vous savez, style tapis de bain) retient l’attention de l’expert. Immédiatement il en conclut (ce qu’il retiendra dans son pré-rapport) qu’il s’agit là d’une remontée capillaire. Nos joyeux acquéreurs n’hésiteront pas à rappeler que cette tâche perdure depuis le début de l’hiver. J’ai beau rappeler qu’il s’agit d’un plancher chauffant, que nous sommes devant la baignoire, et que ceci invite plus à penser que l’on a mis hors service le chauffage. D’ailleurs la présence d’un convecteur de type pas cher (mais à proscrire dans une salle de bain !) me confirme dans l’idée que ce lieu sert toujours, mais que l’on a délibérément coupé le chauffage au sol.


Il faudra plus de six mois à l’expert pour convenir que le lieu n’a pas fait l’objet de soins très attentifs. Le fait de couper le chauffage dans une salle d’eau pour laquelle on a reçu mille deux cents euros de gaz afin de lui permettre de sécher est un acte délictueux ou une forme d’inattention. « La question ne semble pas s’être posée. » La lecture de la consommation de gaz de cette maison nous le confirmera car, par hasard, la seconde livraison fut faite très précisément 365 jours après la première pour ne pas dire une année ! Bien sûr cela correspondra à environ 50% de la consommation courante prévue par deux expertises pour ce bâtiment. Et encore ces expertises ne tiennent pas compte du fait que la première année, il est convenu de majorer ces chiffres de 20 à 40% suivant les matériaux utilisés pour la construction ou la rénovation du bâtiment, afin d’évacuer ladite humidité résiduelle.

Il sera réalisé une deuxième expertise quatre mois après la première, en septembre 2004, fin d’un été qui n’a rien à envier à celui de 2003, si ce n’est le nombre de décès. Mais nous parlons ici de manque d’eau et de températures anormalement élevées. Nous constatons sur 2 m2 (1 m de large sur 2 de haut (ce qui nous ramène à plus de 3 mètres sous la terrasse)) une progression des dégradations. Mais l’angle du plafond est totalement identique à ce qu’il était quatre mois auparavant, confirmant ainsi le processus d’évaporation de cette humidité. Encore une fois “que nenni”, malgré l’absence de pluie. Que la seule possibilité d’infiltration à cet endroit soit externe et que, comme précisé précédemment, le mur  se trouve totalement imperméabilisé par les travaux de 2003, Monsieur l’expert nous affirme, sans jamais d’ailleurs préciser ses contradictions, que cette partie de la salle d’eau se trouve dégradée du fait des infiltrations périphériques. Quand bien même il n’y a pas la moindre périphérie, c’est extraordinaire ! Et bien sûr toujours au titre de l’expertise.

 

Le plus amusant dans cette histoire, c’est que le seul matériau qui n’est pas conforme (sauf si l’on fait un traitement très particulier, ce qui est le cas (mais le traitement étant invisible, la moindre des choses eue été de poser la question), en l’occurrence les terres cuites n’ont fait l’objet d’aucune remarque, ni d’aucun écrit de la part de Monsieur l’expert, alors qu’il est plus que connu qu’il ne faut pas mettre de terres cuites d’intérieur à l’extérieur.(J'ai d'ailleurs posé quelques unes de ces terres cuites dans notre jardin, sans traitement, à la fin du premier hiver une bonne partie était en poussière, car si elles se remplissent d'eau elles gèlent)

 

Pour ce qui est du deuxième problème, nous arrivons aux sommets de l’expertise. Nous sommes donc à la fin de cet été 2003 après trois semaines au Mexique.
Nos recommandations concernant le maintien d’une aération s’appliquaient à l’ensemble du bâtiment. Bâtiment dépourvu de toit par partie durant de nombreuses années et ayant reçu plus de cent tonnes de sable ainsi que des centaines de sacs de ciment, chaux, plâtre ; ces matériaux permettant une réhabilitation traditionnelle du bâtiment, mais ayant l’inconvénient de consommer beaucoup d’eau. Il faut d’ordinaire une bonne année à une construction pour évacuer son humidité résiduelle, processus plus que connu.


             Dans ce cas nous accumulons les raisons pour qu’il soit fait plus qu’attention.

 Il faut savoir que nos joyeux acquéreurs avaient eux-mêmes fait pression pour que nous leur vendions la maison, nous n’avions aucune intention  de nous en séparer précipitamment. Les travaux furent terminés le 20 mars pour un emménagement le 22 mars.

Enfin, revenons à nos moutons, au RDC se trouve, entre autres, une chambre partiellement enterrée. Cette pièce, comme la quasi-totalité du bâtiment, se trouve équipée d’un plancher chauffant (le chauffage fut mis en service le 20 mars et coupé aux environs du 27 mars). Nous avions insisté pour que la salle d’eau et cette pièce fussent chauffées, car nous avions recouvert le plancher chauffant de bambou collé, matériau particulièrement imperméable et empêchant, de ce fait, une évaporation simple de l’humidité résiduelle, celle-ci ne pouvant se faire que par la périphérie, seule partie en contact avec l’air ambiant.
Bien sûr, la dalle béton a, elle aussi, sué durant ces trois semaines, surtout qu’elle avait un grand besoin de sécher. Et, bien sûr, sur tout le pourtour de la pièce, très précisément là où l’air humide rencontre l’air chaud, il nous a fait sa petite mycose, allant même jusqu'à soulever 3 à 4 lattes (50 cm 2). Hé bien, pour Monsieur l’expert, que nenni. Tout cela est dû a une remontée d’humidité capillaire, au début de son rapport, sur toute la surface de la pièce et, ensuite seulement, par un seul côté. Il est vrai que je lui avais fortement fait rappel qu’il s’agissait d’un plancher chauffant et que celui-ci était, comme il se doit, pris dans un ensemble en polystyrène .  Ici aussi, il nous semblait étonnant, qu’après six mois de chauffage de ce sol, nous puissions constater la présence d’un fil de champignons. Ce type de champignon disparaît avec de l’air sec et comme on me l’a souvent répété l’air chaud monte. C’est d’ailleurs pour cela que nos chères têtes pensantes ont fini par se dire que : « quitte à chauffer, autant partir du sol ». Il est donc fort probable que cette pièce ne reçut pas la moindre calorie de chauffage en attendant l’expert. Ce monsieur ne semble pas prendre ce genre d’analyse en considération.


Le plus drôle reste à venir car, non content d’affirmer que la présence d’humidité a soulevé 13 m2 de dalles sur 18 m2 de la pièce (alors que nous n’en comptons que 50cm2)..Mesures de monsieur l’expert, prises avec le même outil que pour la terrasse précédemment ( plouf plouf ici j’en mets 30 et là va pour 13) .Il fallait cautionner la présence d’un  fil de mycélium situé sur le pourtour de la pièce s’explique par un fait .


Voilà qu’intervient  monsieur Jean Paul Gasnet expert  auprès de l ‘assurance des plaignants dont le cabinet se trouve rue Toulzac à Brive et là nous assistons à une démonstration de procédés d’expertise qui dépasse les rêves les plus fous. Il vous faut imaginer une espèce de bonne grosse  boule sur pattes de plus de 200 livres ( je me tiens à un devoir de réserve, mais libre à vous d’y mettre tout autre qualificatif ou image.) s’essayant au décollage et qui dès l’atterrissage se tourne vers son collègue, alors qu’il ne s’est rien passé, afin de lui confirmer que l’ensemble du plancher est décollé, ce qui aboutira à nos 13 m2.  (les nouveaux outils d’expertise sont, vous en conviendrez, je l’espère, plus qu’étonnant.)


Il affirme qu’il ne s’agit pas d’évaporation mais bien de l’eau qui remonte par capillarité. Alors que je lui rappelle gentiment que la paroi qui est censée faire transiter autant d’eau, soyons clairs, se trouve être la même que la pièce attenante à la chambre, c’est à dire  les WC. Qui  ne bénéficiant pas de chauffage par le sol se trouvent de fait 15cm en dessous du sol de la chambre.( 15 cm étant l’épaisseur  du plancher chauffant)


Dans ces WC, à part un petit rond de 20cm2 à plus d’un mètre du sol, pas la moindre trace d’humidité ni de moisissure  à se mettre sous la plume. Surtout, preuve irréfutable qui interdit toutes les analyses de l'expert et qui font basculer celui-ci de l'incompétence à la malhonnêteté délibérée (qui fut l'objet d'une complète négation de la part de ce Monsieur) : le côté gauche des WC est tout simplement le mur extérieur enterré, recouvert de surcroît d’un enduit à la chaux, dans lequel j’ai incorporé de la paille : deux matériaux hautement sensibles à l’humidité. Il est bien connu qu’un enduit 100% à la chaux fabrique très rapidement du salpêtre lorsqu’il se trouve baigner dans l’eau, ainsi que des auréoles dues à une réaction chimique. Quant à la paille, vous n’avez qu’à essayer de la laisser séjourner dans un endroit clos, les pieds dans l’eau : elle ne tarde pas à se couvrir de champignons et à se décomposer.
Pour qu’il y ait remonté capillaire, vous admettrez aussi, je l’espère, qu’il faut de l’eau au niveau inférieur. Je me suis d’ailleurs amusé à sceller une brique sur un bloc de béton de même épaisseur que la dalle des WC, j’ai installé le tout dans un récipient étanche et l’ai porté chez l’huissier qui a maintenu un niveau constant de 1 cm d’eau dans le récipient. Au bout de trois semaines, l’humidité n’avait pas encore atteint la brique. C’est  vous dire pour 15 cm plus haut et 13 m2 ! (le sol de la chambre étant séparé du mur extérieur par une lame d'air ainsi qu'une cloison en brique plâtrée, contre collée d'un bandeau en polystyrène de 1cm d'épaisseur ) Ce serait accepter que, malgré 7 à 8 cm de drainage sous la dalle, le sous-sol est parfaitement étanche (plus une piscine qu’une paroi rocheuse très très fissurée) et surtout, cela voudrait dire que nous avons délibérément fait fi de cet élément.
Il est vrai que cette maison était destinée à la mère de ma femme.


Pour accéder aux WC, il faut monter 2 marches de 20cm chacune (ce qui nous ramène à 55cm sous le sol de la chambre). Je ne vous parle pas de l’état du palier, il faudrait des bottes ! Pourtant, malgré toutes ces explications, Monsieur l’expert affirme qu’il ne peut en être autrement que ses dires.

Concernant ce palier monsieur l'expert nous offre là, encore une fois un de ses exploits de précision. Dans le rapport d' expertise sur la photo numéro 8 est noté "salpêtre hauteur: 30cm" alors que nous sommes comme le précise le tracé de l'expert, très précisément à mi-marche, qui font elles très précisément 20cm de haut, donc si nous divisons 20 par 2 il me semble que nous arriverons plus facilement à 10 cm qu'a 30 cm et donc plus de quitte ou double mais quitte ou triple ; de mieux en mieux vous en conviendrez j'espère.


C’est la seule malfaçon que retiendra l’expert pour ce qui est de ce problème : nous n’avons pas permis au drainage de s’évacuer par l’extérieur, ce qui est fort drôle car sous le drainage se trouve une tranchée contenant le tuyau d’évacuation des eaux usées qui traverse la maison de part en part et qui est relié a l’extérieur au réseau du tout-à-l’égout.
Ainsi, c’est au nom de l’expertise, et pour que justice soit faite, que ces mêmes données sont portées au juge ; et qui croyez-vous que l’on croira ?!

(en septembre 2004 nous proposions par l’intermédiaire de notre avocat de cesser cette affaire et de nous diriger vers un règlement à l’amiable, la seule réponse que nous avons reçue fut une assignation au tribunal  pour excès de mauvaise fois ; c’est pas mal ça non plus) sans oublier que nous avions signé un document précisant que nous prenions à notre charge tous travaux après l un an de soins, s’il y avait le moindre problème. )

 

Nous pourrions imaginer un petit problème, comme au bond vieux temps : « mon premier étage est gorgé d’eau qui remonte par capillarité, mais mon rez-de-chaussée est sec ; à quelle heure l’eau sèche viendra mouiller le premier étage ? » ou, la version pour les plus grands, à une ou un inconnu, mon RDC est sec qui a mis l’eau au premier ? Ah ! Ah ! Ah !
Monsieur le Zexpert n’hésitera pas à situer une fenêtre, qui arrivait avec grand peine à 2,4m, à plus de 3m etc., etc., etc.
Une petite dernière qui n’est pas mal aussi. Faisant remarquer à Monsieur l’expert que la paroi censée permettre la mise en eau du sol est recouverte d’un plâtre manuel celui-ci, étant peint avec une peinture acrylique, devrait présenter quelques symptômes de moisissures ou de cloques. Phénomène bien connu : un plâtre humide gonfle et fait se décoller la peinture. La seule réponse qui nous fut proposée, je cite : « Je vous affirme que ce mur n’a jamais été  peint. » Pas mal non ?

 

Et bien voyez vous , la rédaction de ce joyau d'incompétence , de malhonnêteté évidente et de dénie des faits vous coûteras l'équivalent de 5 mois de travail d'un smicard (là on confine à l'escroquerie) , qui pour des fautes moins graves risque sa place alors que ce monsieur continu de parader du haut de sa suffisance. Vive l'expertise bananière .

 

  Monsieur Masmonteil vous faites injure à la justice ainsi qu'a l'expertise.

 

C’est dans ce beau pays toujours si prompt à dégainer des bons conseils à la terre entière, et au nom du droit et de la justice, que vous pouvez êtres condamnés(à financer des travaux qui dans leur grande majorité ne seront certainement jamais réalisés) avec des preuves aussi irréfutables  que celles qui sont  présentées ci-dessus ; alors évidemment on comprend d’autant mieux l’affaire d’Outeau et trop d'autres.

 

J’aimerais pour en finir avec cette histoire, vous donner à lire des extraits d’un témoignage qui me fut porté pour l’occasion et qui peut-être vous permettra de mieux apprécier la situation et nos charmants acquéreurs, monsieur Laurent Bangoura et madame Sandrine Lacombe. Ils furent défendus par le grand, le très grand MAAÏTRE , j'ai nommé monsieur Delpy Christian, cet avocat toujours en quête de documents sûrs, sans aucun doutes possible afin de défendre la veuve et l'orphelin . Ce doit être bien d'avoir un sens de l'éthique aussi développé.

 

« Tout d’abord aimable, gentille, serviable jusqu’à l’obséquiosité, elle attaque sournoisement. Persuadée d’être la meilleure, elle ne supporte aucune contradiction.

Quand je l’ai connue, elle était tout sourire, m’invitait chez elle, me faisait visiter ses maisons. Je me souviens en particulier de celle que vous lui avez vendue. Magnifique maison dont elle me parlait régulièrement avec enthousiasme. Elle me parlait de vous en termes élogieux. J’ai pu apprécier, de visu, les travaux que vous avez pu faire dans cette demeure. Tout était parfait ! Vous étiez des artistes, des gens remarquables ! Et puis, en septembre 2003, quelle ne fut pas ma surprise en apprenant, de sa bouche, que vous l’aviez escroquée ! Elle m’a parlé de mal façons, d’infiltrations dont vous étiez les uniques responsables et que vous lui aviez cachées.( ces propos ont eu la joie de faire le tour du canton , il faut avouer que pour la calomnie nous avons eu affaire à des experts) Je n’en croyais pas mes oreilles  car j’ai eu le plaisir de vous connaître et de vous apprécier pendant plusieurs années ! Et j’ai enfin commencé à comprendre.

Cette femme qui est fâchée avec ses parents (mais qui n’a pas oublié de leurs demander l’autorisation de vendre la maison qu’elle  occupait et qui appartenait à ses dits parents), ses anciens voisins ( au point de leurs faire un procès et de déménager), les nourrices de son fils, la plupart de ses collègues etc etc.
Cette femme n’était pas ce qu’elle prétendait être.
C’est un personnage machiavélique qui met toute son énergie dans la destruction de sa victime. Elle n’a aucun scrupule. Tous les moyens lui sont bons pour arriver à ses fins.

 C’est un personnage de film noir »

 

 

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